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Le vélo c'est technique, la preuve...

Le cycliste dépense 5 fois moins d'énergie au kilomètre que le marcheur.

Des mesures effectuées en laboratoire ont démontrées que la puissance nécessaire au déplacement est fonction de la vitesse. Trois résistances s'opposent au mouvenement du cycliste : les frottements, l'effet de la gravité (pente de la route) et la résistance de l'air qui est de loin la principale ennemie du cycliste.
La puissance nécessaire à vaincre les frottements et la gravité varie linéairement avec la vitesse alors que la résistance de l'air augmente comme le cube de la vitesse.

La puissance nécessaire au mouvement peut être décrite comme suit :

W = SCx.pV³/2

SCx : coefficient de trainée aérodynamique.
p : la masse volumique de l'air
V : la vitesse

Vous comprendrez aisément qu'à vitesse identique plus le SCx est petit et moins la puissance à fournir est élevée. C'est pour cette raison que la position sur le vélo est importante et fait l'objet de recherches très poussées en soufflerie.

Et le rôle du poids dans tout ça me diriez-vous. Le poids, c'est à dire le vôtre plus celui du vélo, intervient sur le phénomène de gravité. La puissance nécessaire pour vaincre un dénivelé est proportionnel au poids. Mais sur terrain plat et à vitesse constante le poids ne joue pas de rôle appréciable. Notez cependant que la notion de poids redevient importante lors des accélérartions.
Entre parenthèses, il est parfois plus facile de perdre du poids plutôt que d'alléger son vélo...et son portefeuille !

Quelques chiffres pour illustrer :
En 1972, Allan Abbot (USA) parcourt 1 mile à 225,3 km/h avec un vélo de 30,5 m de développement et derrière un véhicule équipée d'un écran.

Un vélo lunaire pourrait théoriquement rouler à plus 3800 km/h. Ca laisse rêveur...